Je vais donc commencer par un de mes coups de cœur ; un film que j'attendais d'un grand cinéaste, "Le dernier loup".
(Pardonnez moi ce dessin rapide fait à 22h)
Enfin, le retour de Jean-Jacques Annaud était attendu depuis longtemps, de plus qu'il revient sur son terrain de prédilection. Il clôture aussi une trilogie sur le monde animal, commencée avec brio avec le film "l'Ours" en 1988 suivi de "Deux Frères" en 2004. Il signe ici de nouveau une fable écologique avec un message d'espoir destiné aux hommes. Ce cinéaste Français encré dans les codes des films Français des années 80 que les Américains ont appelé "cinéma du look" sont souvent mal aimés par la critique cinématographique Française, il est sans doute le seul à ce jour à toujours avoir cette maîtrise, pour en faire un grand spectacle offert à tout public.
Le cinéaste fait un film pour un large public afin de parler à tous, et il maîtrise ce langage à merveilles.
Ici même si ont voit que ce n'est pas la première fois que Annaud filme en 3D ("Guillaumet, les ailes du courages" en 1995), le film n'a pas besoin de çà pour vous faire tomber sous le charme de ces vastes étendues de prairies qui semblent infini.
Ce conte à la foi triste et merveilleux, à l'orchestration d'une maîtrise d'orfèvrerie, est accompagné de la douce musique de James Horner qui retrouve le cinéaste après "Le nom de la rose" en 1986.
L'immense renommée international de Jean-Jacques Annaud l'avait déjà conduis à bien des endroits du monde, de l'Afrique à la France, de l’Italie jusqu’à Hollywood, des montagnes du Tibet à Stalingrad, de l'Indochine à aujourd’hui pour montrer la vie des nomades de Mongolie.
Les acteurs sont prodigieux et démontrent le travail de Feng Shaofeng, que l'ont espère revoir sur grand écran.
Mon seul regret est de ne pas avoir vu ce film en VO, décidément moi qui n'aime déjà pas trop les multiplexes, de plus que j'ai perdu mon carnet de croquis dans la salle de cinéma, malchanceux que je suis !
Le film est adapté du roman le plus populaire de Chine "Le totem du loup" 狼图腾, de Láng Túténg.
Malgré nos veilles traditions du loup méchant des contes pour enfants, Jean Jacques Annaud réussit à nous attendrir devant la beauté de la nature et de cet animal sauvage essentiel au bon déroulement des prairies de Mongolie.
Si vous ne l'avez pas encore vu, courrez voir ce film.
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